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La CEDH rejette la demande de suspension d’expulsion de Hassan Iquioussen

Sous le coup d’une expulsion du territoire français par arrêté ministériel en date du 29 juillet 2022 pour ses prises de position contre la communauté juive, la position de la femme dans la société et bien d’autres griefs, Hassan Iquioussen, prédicateur islamiste très présent sur les réseaux sociaux, avait, au travers d’une requête n° 37550/22, demandé à la Cour européenne de Droits de l’Homme (CEDH) de suspendre cet arrêté.

Pour obtenir gain de cause, l’imam islamiste, né en 1964 en France mais ayant refusé la nationalité française à sa majorité pour garder la nationalité marocaine, s’appuyait sur les « articles 3 (interdiction de la torture et des traitements inhumains et dégradants), 8 (droit au respect de la vie privée et familiale), 9 (droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion), 10 (droit à la liberté d’expression), et 13 (droit à un recours effectif) de la Convention ».

Il s’avère que quand bien même que Hassan Iquioussen puisse avoir prétendu que son expulsion de France – notamment vers le Maroc qui lui a accordé un laissez-passer consulaire – allait entrainer des persécutions à son égard, la CEDH a décidé ce jour « de ne pas faire droit à la demande de mesure provisoire sollicitée ».

Dans sa décision la CEDH met en doute le « risque réel de de dommages irréparables » qu’invoquerait le requérant.

De son côté, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin a maintenu sa position sur CNews ce jeudi mettant en avant que Hassan Iquioussen avait tenu « des propos ouvertement antisémites, ouvertement xénophobes, ouvertement homophobes, ouvertement anti-femmes » et qu’en ce sens il n’avait « rien à faire sur le sol national »

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