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Nouvelle-Calédonie : échec de la « Convention des Partenaires »

La France vient de se prendre un vent magistral de la part des indépendantistes de Nouvelle-Calédonie.

Ceux-ci ont refusé de participer ce jeudi 27 et vendredi 28 octobre à la « Convention des Partenaires » pour relancer le dialogue sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie.

Ni le Front de Libération National Kanak et Socialiste (FLNKS), ni l’Union Calédonienne, ni le Parti de Libération Kanak (Palika), ni l’Union Progressiste en Mélanésie, ni le Rassemblement Démocratique Océanien, ni les sénateurs coutumiers, ni les maires indépendantistes n’ont répondu à l’invitation.  

Seuls les loyalistes sont venus au rendez-vous.

Une claque magistrale pour l’Etat français qui ne récolte que ce qu’il a semé. En effet, en ne répondant pas favorablement à la demande des indépendantistes de reporter le dernier scrutin sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie, la victoire du « Oui » s’est faite uniquement par 56.1 % d’’abstention rendant caduque la véracité des suffrages exprimés pour un pays supposé démocratique. C’est peu dire qu’une grande majorité des Néo-Calédoniens ne se sont pas exprimés.

La non-présence des indépendantistes à la table de la « Convention des Partenaires » montre la situation explosive en Nouvelle-Calédonie même si le gouvernement français se veut rassurant prétextant la légitimité du scrutin de décembre 2021 du seul fait que validé par le Conseil d’Etat.

Une situation explosive qui pourrait aboutir in fine à un soulèvement comme en 1988 et ce d’autant plus que la Nouvelle-Calédonie est de plus en plus fracturée et que le territoire a été colonisé par la France sans l’avis des Néo-Calédoniens le 24 septembre 1853.

La Nouvelle-Calédonie n’est pas française de par son histoire. Il convient de la restituer aux Kanaks n’en déplaise aux Français qui s’y trouvent et qui voudraient faire croire le contraire.

La France risque encore de s’embourber dans un génocide qui ne dit pas son nom. Comme le général de Gaulle il faudrait que le chef d’État dise “Je vous ai compris” et accorde l’indépendance à la Nouvelle-Calédonie. La France n’en sortira que grandie.

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