Le parlement européen gangréné par la corruption
Le parquet fédéral belge a annoncé avoir procédé à une quinzaine de perquisitions dans diverses municipalités de Bruxelles dans le cadre d’un système de corruption touchant le parlement européen.
Dans le cadre de cette action judiciaire Eva Kaili, vice-présidente grecques de l’assemblée, et membre de l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D), Pier Antonio Panzeri, ancien eurodéputé italien qui n’est autre que le président de l’ONG Fight Impunity, Lucas Visentini, secrétaire général de la confédération syndicales internationale ont été interpellés.
Le parquet belge enquête sur « des faits présumés d’organisation criminelle, de corruption et de blanchiment » et soupçonne « un pays du Golfe d’influencer les décisions économiques et politiques du Parlement européen, cela en versant des sommes d’argent conséquentes ou en offrant des cadeaux importants à des tiers ayant une position politique et/ou stratégique significative au sein du Parlement européen ».
Lors de cette perquisition les autorités judiciaires belges ont mis la main sur 600 000 € en liquide.
Une situation qui a ébranlé le parlement européen et qui risque encore de faire des vagues.
