Les juges aussi, violent
La Cour d’assises de Paris a condamné à huit ans de prison Hakim Karki, un ancien juge de Mayotte pour viol.
La sentence est tombée, vendredi, après 10 h de délibéré et un procès à huis clos.
La cour jugeait un dossier qui trainait depuis 8 ans. Dans cette affaire Hakim Karki, juge d’instruction à Mayotte était accusé d’avoir violé dans la nuit du 1er au 2 juillet 2014 une enseignante avec qui il avait déjeuné dans le restaurant le Caribou.
Celle-ci l’accusait, après qu’il se soit proposé de la raccompagner à son domicile, de l’avoir violemment giflé et imposé une fellation dans un premier temps dans sa voiture.
Dans un deuxième temps, la femme l’accuse de l’avoir forcée à le suivre dans son appartement où il l’aurait violée.
Après la plainte, le juge avait été arrêté le 7 juillet 2014 et déféré à La Réunion où il avait été mis en détention provisoire à la prison de Domenjod avant qu’il ne soit remis en liberté le 10 juillet sous contrôle judiciaire.
Mais la Cour de cassation ayant dessaisi le juge d’instruction du TGI de Saint-Denis, l’affaire a été confiée au TGI de Paris où le juge Hakim Karki a été jugé pour ces supposés faits.
A l’issue de la décision de la Cour d’assises, l’avocat de ce dernier à fait appel. Quant au juge, il a été démis de ses fonctions bien qu’il crie au complot.
