Pointe de Langevin et cascade Jacqueline par Piton Babet
Le sud sauvage offre des randonnées pour qui veut les tenter. Il y en a cependant des randonnées qui sont très risquées. Parmi celles-ci figure la marche allant du Piton Babet à la cascade Jacqueline à la Pointe de Langevin.
Avant toute chose, il faut savoir que c’est un circuit non balisé, inconnu du plus grand nombre et surtout très risqué.
Pour commencer, il faut s’arrêter près du Piton Babet. De là, commence un circuit balisé qui se termine sur la jetée remplie de galet. La mer y est sauvage et les vagues viennent se briser sur ces derniers.
Arrivé sur les galets on peut penser que le circuit s’arrête. Oui, en effet, il s’arrête mais pas pour ceux qui voudraient tenter d’aller plus loin.
Il s’agit là pour ceux qui veulent continuer de prendre le risque de glisser sur les galets mouillés, de faire face à d’éventuels éboulis venus de la falaise ou de se faire happer par les vagues.
Mais qu’on se rassure. Il s’agit dans un premier temps d’être très, mais très prudent.
En effet, lorsque le randonneur sera sur la plage de galets, il faudra qu’il reste constamment proche de la falaise. C’est elle qui guidera ses pas. Il faudra au maximum éviter de s’approcher de la mer qui est hyper dangereuse et traitre à cet endroit.
Il devra parcourir quelques kilomètres sur la rive. Parfois, il devra grimper sur des gros rochers pour pouvoir avancer.
Cependant, bien qu’il cherchera à éviter la mer, par endroit, la falaise est très proche de l’océan et il faudra là faire aussi des grimpettes pour passer de l’autre côté. Il faut savoir que les rochers sont, du fait de l’eau salin et des vagues qui viennent y mourir, glissants. Donc il faut faire très, mais alors très attention.
La marche est monotone en ce que le regard se porte sur la mer ou la falaise sur laquelle des filaos et autres plantes s’agrippent. A cela il faut rajouter la chaleur, pour ne pas dire l’ardeur en été.
Après une marche difficile sur les roches on arrive à la Pointe de Langevin. Du moins à une falaise qu’il faudra gravir grâce à une corde que d’aucuns ont placé là. Tel était le cas au moment où nous avons fait le parcours.
En s’aidant de ce morceau de corde on gravit donc la falaise et on arrive à l’embouchure de la rivière Langevin.
Il faut suivre le sentier qui remonte celle-ci et traverser de l’autre côté à votre droite. Sur l’autre rive, il faut continuer à monter et à emprunter un sentier de terre très visible. En remontant celui-ci on accède à la cascade Jacqueline. Le sentier est longé de diverses plante, comme des bananiers, des letchis,…
Il faut penser à dire à une tierce personne de vous récupérer à La Pointe de Langevin. En effet, le retour par le même chemin serait fastidieux et la fatigue risquerait fort de jouer contre vous.
Cette randonnée n’est absolument pas à faire lors des mauvais temps et si la mer est agitée. D’ailleurs, il ne faut pas perdre de vue que la mer, même calme peut surprendre. Il va de soi que cette randonnée n’est pas à faire seule.
Pour rappel ce n’est pas un sentier balisé. C’est un espace sauvage ou peu de gens s’y risquent. A la fin de votre marche, vous pourrez vous rafraichir dans le bassin de la cascade Jacqueline et admirer les petites truites qui s’y refont une santé.
