Nouvelle-Calédonie : 4 morts, l’état d’urgence instauré
L’aveuglement du gouvernement français face à la demande des Kanaks vient de porter ses fruits. Après le vote de l’élargissement du corps électoral, la Nouvelle-Calédonie est en pleine guerre civile.
Les émeutes ayant éclaté au sein de ce territoire qui compte 111 800 Kanaks contre 65 490 Européens ont abouti à 4 morts dont 3 civils et un gendarme qui est décédé de ses blessures.
La situation qu’on devinait explosive devant la politique néo-colonialiste française et l’attitude du gouvernement se retourne de plein fouet au visage de ceux qui ont méprisé la demande des Kanaks et montre de ce fait l’amateurisme de ce dernier.
Tant et si bien que le chef de l’État, Emmanuel Macron, se voit obligé et contraint de décréter l’état d’urgence.
Ainsi le pouvoir des autorités civiles sont renforcés et les libertés publiques sont restreintes. Ce qui suppose que les manifestations et autres rassemblements seront interdites.
De quoi enflammer davantage le courroux des indépendantistes kanaks qui ne se reconnaissent pas dans les lois françaises qui leur ont été imposées.