Nouvelle-Calédonie : le largage, vieux démon de la gauche
Les événements survenus à Nouméa nous rappellent combien l’Histoire est tragique. Chacun peut entendre les revendications indépendantistes des kanaks. Mais sur ce territoire flotte, depuis 1853, le drapeau tricolore. Ce qui signifie que ce sont les citoyens qui décident. Or par trois fois, ils ont rejeté l’indépendance malgré des listes électorales biaisées qui réduisaient au silence certains résidents en en faisant des Français bâillonnés. C’est donc à juste titre que le droit de voter leur est rendu. Cette mesure reflète la démocratie : un homme, une voix. On peut comprendre la colère des Kanaks de voir leur espoir d’indépendance s’évanouir. Pourtant c’est la stricte application du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes érigé en dogme par la gauche bien pensante.
Cette myopie intellectuelle qui fait la part belle aux autonomistes et aux indépendantistes qui, au fond, détestent la France sans refuser sa solidarité. Bref, le divorce tout en restant nourri, logé, blanchi, à la case !
Je pense aux victimes et à leurs familles parmi lesquelles, avant tout, les gendarmes tombés au service de la Nation. Sur le plan politique, les Réunionnais doivent demeurer aux aguets car les partisans de l’abandon sont également à l’œuvre à La Réunion. Face à ces derniers, la droite départementaliste que nous incarnons au RN ne trahira jamais.
Jean Jacques MOREL, conseiller régional RN