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Nouvelle-Calédonie : le pays s’embrase à nouveau après la déportation des leaders indépendantistes

En proie à une révolte depuis le 13 mai 2024 et après une certaine accalmie, la Nouvelle-Calédonie se réveille avec de nouveaux heurts après que des cadres de la cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), dont Christian Tein, ont été, à la grande surprise de leur avocat, expédiés dans l’Hexagone dans le cadre de leur détention provisoire.

Le haut-commissaire en Nouvelle-Calédonie a écrit dans un communiqué : « La nuit a été agitée et marquée par des troubles sur l’ensemble de la Grande Terre, sur l’île des Pins et à Maré, nécessitant l’intervention de nombreux renforts : prises à partie des forces de l’ordre, incendies volontaires et barrages.

À Nouméa, plusieurs incendies ont été maîtrisés, en particulier à Ducos et dans le quartier de Magenta.

À Dumbéa, les locaux et des véhicules de la police municipale ainsi que des véhicules de particuliers ont été incendiés.

Des exactions, destructions et tentatives d’incendies ont également été commises à plusieurs endroits à Païta.

Un incendie de la mairie de Koumac a été rapidement maîtrisé. La brigade territoriale de Maré a également été prise à partie.

Une action rapide et déterminée des forces de l’ordre et des sapeurs-pompiers a permis de rétablir la situation sur ces différents lieux. »

Une situation qui était prévisible en ce que, comme l’a exprimé sur Franceinfo Benoît Trépied, anthropologue et spécialiste de la Nouvelle-Calédonie, cette déportation applaudie par les loyalistes est perçue « comme l’expression de la justice coloniale ».

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