Saint-Pierre : la famille Rallots frappée d’expulsion demande justice
La situation de la famille Rallots a créé un émoi général dans la ville de Saint-Pierre nécessitant une clarification de fait et de droit. Dans le cadre d’une mesure d’expulsion, cette famille qui vit depuis des lustres à La Ravine Blanche tient à ce que à ce que la vérité soit dite et que les éléments d’information diffusés servent à ce que la justice statue en pleine conscience de ce que certains ont voulu dissimuler ou utiliser à profit.
C’est une histoire qui commence après les décès des grands-parents et parents de la famille Rallots propriétaires d’une parcelle d’au moins 800 m² en plein centre-ville de Saint-Pierre. Après le décès de ceux-ci les descendants acquièrent donc la parcelle et la maison qui s’y trouve et bien qu’une partie des héritiers souhaite liquide la succession, au-delà de la présence de leurs ascendants qui y résidaient eux-mêmes depuis des lustres, les héritiers y résident depuis plus de 45 ans.
Pour liquider la succession, les héritiers s’adressent donc à un notaire connu des grands barreaux ayant pignon sur rue afin d’entamer les démarches utiles. En méconnaissance de la procédure classique et des capacités financières des héritiers, le notaire n’adresse aucune proposition de rachat des parts par des co-indivisaires et préfère l’avantage de rachat à un tiers.
Outre une procédure de liquidation bancale, le montant final d’acquisition pour une telle propriété interpelle. Tout le monde sait que le marché de l’immobilier à la Réunion est tendu et que le mètre carré dans le centre-ville de Saint-Pierre se négocie aux alentours de 700 à 1000 euros. La belle affaire de l’adjudication à cercle fermé…
L’avocat de la famille, maître Von Pine, engage alors une procédure qui dure depuis plus une décennie. L’une des héritières ayant pendant toutes ces années démontré sa capacité à acquérir les parts des autres «a sollicité une négociation amiable avec les acquéreurs. La proposition est demeurée à ce jour sans réponse. »
Aujourd’hui, la famille tombée sous le coup d’un jugement d’appel défavorable est frappée d’une mesure d’expulsion. Le temps de former son pourvoi en cassation et du jugement, elle a fait un référé suspension d’exécution de la mesure d’expulsion afin de pouvoir rester sur les lieux.
L’histoire de la famille Rallots est celle des petites gens face aux « gros zozos ». Un dossier portant sur une question de propriété, suivi partiellement par l’aide juridictionnelle. Très entourée dans cette épreuve, la famille devra affronter le pourvoi en cassation formé il y a quelques semaines.
Elle communiquera sur chaque étape de l’affaire en temps souhaité.
ZOT LÉ PA PLIS, ZOT LÉ PA MWIN !