Réunion

L’État et ses partenaires s’engagent ensemble pour mieux prévenir la délinquance des jeunes

Un conseil départemental de la prévention de la délinquance, consacré à la délinquance des jeunes, s’est tenu mardi 15 octobre 2024 en préfecture. Il associeait autour de l’État et du conseil départemental, les procureurs, les collectivités et les acteurs du continuum de sécurité (associations, société de transports, bailleurs sociaux, etc.).

Un an après l’adoption du plan départemental de prévention de la délinquance, qui est la déclinaison locale de la stratégie nationale, et 5 mois après l’organisation par le préfet d’un conseil national de la refondation dédié à la prévention de la délinquance chez les jeunes, cette instance visait à faire le point sur les actions engagées cette année par l’ensemble des partenaires et définir les axes d’effort encore à développer.

Si la part des mineurs dans la délinquance générale à La Réunion est moins élevée que la moyenne nationale, cette part augmente d’année en année, et se concentre dans certaines communes.

Pour rappel, à l’issue du conseil national de la refondation sur la délinquance des jeunes ( bilan en ligne), 4 axes de travail avaient été identifiés :

  • Mieux se coordonner pour identifier les facteurs de risque ;
  • Réinvestir la prévention primaire et soutenir l’insertion socio-professionnelle ;
  • Mobiliser la cellule familiale et soutenir la parentalité ;
  • Renforcer la réponse sécuritaire et judiciaire.

Pour répondre à cet enjeu, l’État et le conseil départemental mèneront une étude conjointe pour objectiver le phénomène sur notre territoire et ses impacts sur la sécurité des Réunionnaises et des Réunionnais, mais également pour mieux comprendre le public concerné et ses besoins.

Cette étude donnera lieu à un plan d’actions cohérent qui sera suivi de manière régulière, au travers du conseil départemental de prévention de la délinquance. En particulier, une expérimentation devrait être mise en place prochainement à Saint-Denis afin d’accompagner des situations concrètes de jeunes en situation de fragilité, en mobilisant l’ensemble des partenaires (Éducation Nationale, Département, CCAS, caisse d’allocations familiales, etc.).

D’autres initiatives ont été présentées, telles que la mise en place de la médiation de nuit, l’action renforcée des parquets et des forces de l’ordre sur le terrain, les actions d’éducation populaire, la prévention des addictions, etc.

Les outils à la main des maires dans le cadre des conseils locaux de prévention de la délinquance ont également été rappelés : le conseil des droits et des devoirs des familles, le rappel à l’ordre, la transaction, le conventionnement avec la CAF et le rectorat pour repérer les jeunes non identifiés, etc.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *