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Un nouvel Ekilibre à Saint-Pierre

À La Réunion, le jeu politique semble à bout de souffle, avec l’ascension des extrêmes qui commencent à dominer l’espace public.

Les dernières élections témoignent de l’emprise de ce phénomène dans un département où, jusqu’à présent, le vivre ensemble était le fondement même de la société. Tant et si bien que certains, parmi les politiciens, pour se faire connaître, ne manquent plus aujourd’hui de surfer sur ces idéologies, quitte à changer de chemise du jour au lendemain, en discréditant au passage le parti auquel ils étaient affiliés.

Une situation qui s’explique par le manque de transparence et l’accaparement du pouvoir par une élite, s’il en est, dont les décisions sont prises de façon descendante, plutôt qu’ascendante, aux seules fins de satisfaire ceux qui sont au pouvoir et d’exercer un contrôle sur la population.

Ce constat a poussé Ruth Dijoux à créer son propre parti, qu’elle a nommé « Ekilibre ».

Bien que de sensibilité de gauche, cette docteure en droit, qui, depuis quelque temps, vient en aide à celles et ceux qui la sollicitent sur la commune de Saint-Pierre, entend faire bouger les lignes en trouvant des solutions aux difficultés économiques et sociales, afin de favoriser, si ce n’est les Réunionnais, du moins les Saint-Pierrois.

Un combat de longue haleine, certes, mais qui ne semble pas l’impressionner. Tant et si bien qu’elle envisage, avec ce nouveau parti, de se présenter aux prochaines échéances électorales, afin, dit-elle, de changer le paysage politique de Saint-Pierre, qui reste suranné.

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