Réunion

La Réunion : L’horreur d’un peuplement – Brûlé vif pour zoophilie

La Réunion, terre de métissage et connue pour son « vivre-ensemble », n’a pas toujours été un havre d’accueil pour ceux qui y ont posé le pied. Son histoire, marquée par l’esclavage dès son peuplement, demeure une page sombre du passé.

En 1734, Cotte, un esclave malgache appartenant à Panon Augustin, un bourgeois de Saint-Denis, est accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec une vache. Cette accusation, formulée le 13 juin 1734 par un autre esclave, nommé Sylvestre, lui-même propriété de Patrique Dromane, a été déposée auprès du greffe du Conseil de Saint-Denis.

L’accusation repose sur le témoignage d’un seul individu. La société raciste de l’époque, peu scrupuleuse, décide d’interroger Cotte sous la contrainte de la sellette. Après cet interrogatoire, le Conseil de Saint-Denis rend un jugement sans appel et déclare Cotte coupable des faits qui lui sont reprochés.

La sentence est terrifiante : Cotte est condamné à être brûlé vif, une exécution que la loi coloniale réserve à ce genre de crime. La vache, elle aussi, sera exécutée de la même manière.

Ainsi, le 6 juillet 1734, Cotte est brûlé vif à Saint-Denis, et ses cendres sont dispersées dans le vent. Cette exécution effroyable reste l’un des nombreux épisodes tragiques de l’histoire de la Réunion, une terre qui, bien que considérée par certains comme un paradis, porte en elle un passé lourd et difficile à oublier.

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