Monde

Cocorico pour Ricco

Beaucoup de citadins quittent souvent leur ville pour s’installer à la campagne, oubliant au passage que c’est un monde rural où les habitants élèvent des animaux, non pas de compagnie, mais de basse-cour, ou font tout simplement de l’élevage.

C’est le cas d’une dame qui s’était installée en 2021 sur la commune de Nivolas-Vermelle, dans le nord de l’Isère. Celle-ci s’en est prise à un coq surnommé Ricco, prétextant que celui-ci chantait trop fort. Elle avait donc demandé auprès du tribunal de Bourgoin-Jallieu que ses propriétaires s’en débarrassent et qu’en plus, ceux-ci lui versent des dommages et intérêts à hauteur de 4 500 €.

Si le tribunal s’est dit incompétent sur la question de savoir si le coq avait le droit de chanter, toujours est-il que ce dernier a condamné la plaignante pour préjudice moral à l’égard des propriétaires.

Une victoire que ne connaîtra pas Ricco, ce dernier ayant été tué par un renard. Mais une décision qui n’est pas sans rappeler que depuis 2021, le droit français reconnaît le chant du coq comme faisant partie du patrimoine sensoriel des campagnes.

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