Florilèges : les couacs d’une manifestation
Les Florilèges au Tampon reviennent chaque année comme un événement incontournable. Avec son jardin au Parc Jean de Cambiaire, sa rue principale destinée à écouler les invendus des commerçants, et sa fête foraine sur la place de la SIDR des 400, la ville se veut animée pour une dizaine de jours.
Si l’initiative en elle-même est louable, en ce qu’elle permet de créer des emplois et de redynamiser la ville, il va sans dire que des couacs persistent.
Incidents et désagréments
Lundi, un homme de 70 ans qui était revenu sur ses pas pour sortir du parc Jean de Cambiaire par où il était entré s’est fait refouler par la sécurité, sans que son état de santé ne soit pris en compte.
De plus, depuis l’ouverture des festivités, les riverains se plaignent des musiques qui commencent dès 8h du matin, comme si la fête battait son plein.
Ce mardi 14 octobre, alors même que des automobilistes s’étaient engagés dans la rue descendante de Jules Bertaut – pensant franchir l’intersection juste après l’école Marthe Robin afin de se rendre à leur travail – les portiers leur ont fermé le passage à 8h, comme si la fête avait déjà commencé ici aussi. Ceci a obligé ces derniers à faire demi-tour dans une rue étroite permettant peu de manœuvre.
Un manque de discernement
Certes, les consignes sont les consignes et on ne tergiverse pas avec la sécurité, surtout dans un cadre où le plan Vigipirate est de rigueur. Néanmoins, les couacs ci-dessus énoncés montrent un manque de préparation évident face aux éventualités les plus basiques.
Dans la mesure où les badauds ne viennent dans l’artère principale qu’à partir de 8h30 en grande majorité, il aurait été judicieux d’éviter les bruits intempestifs inutiles et la fermeture des artères à 8h00 pile. Car si d’aucuns n’ont rien d’autre à faire de leur journée que de se rendre à cette manifestation, d’autres, pris dans les embouteillages, ne peuvent se permettre d’arriver davantage en retard sur leur lieu de travail.
Recommandations pour l’organisation
Il serait donc pertinent pour les organisateurs de revoir les heures de mise en place des musiques assourdissantes et les heures de fermeture des voies adjacentes à la rue principale – qui, elle, doit certes être fermée au plus tôt.
En procédant ainsi, tout le monde aurait à y gagner : les visiteurs souhaitant satisfaire leur curiosité, et les travailleurs devant se rendre à leur poste.
