André Thien Ah Koon définitivement condamné
La condamnation d’André Thien Ah Koon (TAK), figure politique emblématique du Tampon, est désormais définitive. L’ancien maire et député, âgé de 84 ans, a été condamné par la plus haute juridiction du pays, la Cour de cassation, mettant un terme à sa carrière électorale pour les prochaines années.
L’affaire porte sur une accusation de prise illégale d’intérêts concernant le recrutement, en 2017, de Christelle Mondon — la sœur de son adjointe de l’époque, Laurence Mondon — au poste de responsable de la SPL Sudec, la société publique locale en charge du traitement des déchets.
En première instance (2022) : Le tribunal correctionnel avait initialement condamné André Thien Ah Koon à six mois de prison avec sursis, trois ans d’inéligibilité et 5 000 € d’amende.
En appel (23 mai 2024) : La cour d’appel a alourdi la sentence à huit mois de prison avec sursis, cinq ans d’inéligibilité et 10 000 € d’amende, assortie de l’exécution provisoire.
Suite à la décision de la cour d’Appel, André Thien Ah Koon avait formé un pourvoi, mais la Cour de cassation a confirmé la décision des juges d’appel.
La confirmation de cette peine par la Cour de cassation signifie que la sanction d’inéligibilité de cinq ans prend effet.
L’ancien homme fort du Tampon, qui a occupé les fonctions de maire et de député, ne pourra plus briguer aucun mandat électoral avant 2030. Cette décision marque un tournant majeur dans la vie politique locale.
