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B13, la cocaïne de cristal à La Réunion, la guerre des gangs ne fait que commencer

La Réunion n’est plus ce petit coin de paradis aux principes angéliques dont rêvent les touristes en panne d’existence. La Réunion comme toutes les autres régions du monde a connu une évolution sans précédente sur le plan social et démographique depuis 1970. C’est un département français moderne avec un accès à l’extérieur grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication dont le fameux outil Internet.

Cette évolution n’est pas allée forcément dans le bon sens si l’on juge des faits divers qui viennent agrémenter son quotidien où émergent des trafics en tout genre et dernièrement de drogues dures comme l’apparition sur le marché de la cocaïne.

Une substance qui sûrement était déjà présente sur le territoire avant que les médias n’en fassent leur beurre mais qui prend de plus en plus d’ampleur sur ce territoire de 2 512 km².

Il faut dire que La Réunion est en train de devenir une plaque tournante des drogues dures. De pus en plus de mules tentent de faire passer celles-ci sur le territoire réunionnais.

Même si la douane parvient parfois à les arrêter, il va sans dire que celles-ci ne sont que la face cachée de l’iceberg.

En effet, plusieurs méthodes pour faire entrer la substance sur le territoire existent. Il y a la commande à livrer à une adresse abandonnée et où le dealer pourra récupérer sans être inquiété par les enquêteurs. Il y a la corruption de certains fonctionnaires de la douane qui informés des éventuelles fouilles auront tôt fait d’alerter les boss. L’une des techniques est aussi d’attirer l’attention sur de petites quantités livrées en un lieu alors que de plus importantes sont livrées ailleurs.

Autant de techniques qui font que La Réunion n’est plus aujourd’hui épargnée par ce fléau.

La drogue dure est d’autant plus présente qu’elle a pignon sur rue dans des « Rêves parties » et pas des raves party  –  dont les invitations se font sur les réseaux sociaux au travers de pages éphémères –  notamment entre Saint-Louis et Saint-Leu. Et loin d’être consommée par des petites gens, elle l’est par le jet set locale parmi laquelle se trouvent des avocats, des médecins et autre cols blancs de La Réunion selon une tierce personne ayant eu l’occasion d’y être pour le business.

 Une présence sur le territoire réunionnais qui n’est pas sans générer des appétits et qui à l’avenir risque de voir des cartels se mettre en place par la violence comme dans les ghettos que l’on voit dans d’autres régions du monde.

Une situation d’autant plus critique que d’après notre interlocuteur, il y aurait des laboratoires sur le Nord de l’île capable de produire du B13 ou le cristal de cocaïne. Un produit qui monte directement au cerveau avec les séquelles que l’on devine.

La guerre des gangs ne fait donc que commencer.

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