Hakim Karki, ancien juge, condamné à 10 ans de prison en appel par la Cour d’assise du Val-de-Marne
Dans la nuit du 1er au 2 juillet 2014, à Mayotte, le juge d’instruction Hakim Karki qui exerçait ses fonctions à Mayotte se rend au restaurant le Karibou de Mamoudzou. Sur les lieux il rencontre une professeure de danse qu’il se charge de raccompagner après le repas.
Au sortir de cet accompagnement, la professeure porte plainte contre Hakim Karki pour viol et le 5 juillet, celui-ci est placé en garde à vue.
Lors du trajet, la professeure dit qu’Hakim Karki lui a imposé une fellation et qu’au sortir de la voiture, voulant avoir des explications, elle le suit chez lui où ce dernier la viole à nouveau.
Le 7 juillet 2014, Hakim Karki est déféré devant le parquet de Saint-Denis de La Réunion pour y être entendu. Lors de cette audience l’ex-juge reconnait la relation sexuelle qu’il dit consenti de la part de la professeure.
Mis en détention à Domenjod, il en ressort libre le 10 juillet 2014 après que la chambre d’instruction de la Cour d’Appel de Saint-Denis eut validé sa demande.
Le 17 octobre de la même année, Hakim Karki s’envole pour Paris. En effet, la Cour de Cassation, sur demande du procureur général du TGI de Saint-Denis le 7 juillet, a dessaisi le TGI de Saint-Denis en faveur d’un juge de TGI de Paris pour dépayser l’affaire et la quiétude de la justice.
Hakim Karki est alors suspendu de ses fonctions le 23 juillet 2014.
En décembre 2022, il est condamné à 8 ans de prison en 1ère instance. Une condamnation à laquelle il fera appel.
Ce jeudi 4 avril, la Cour d’Assise, en appel, a reconnu à nouveau Hakim Karki coupable de deux viols et l’a condamné à 10 ans de prison. Une peine plus lourde qu’en 1ère instance.
Comme quoi les juges aussi violent la loi et vont en prison.
