Economie

Les salariés de Carrefour et Mr. Bricolage des professionnels avant tout

Souvent les clients se plaignent de trouver dans les grandes surfaces alimentaires ou spécialisées de La Réunion des personnels très peu engagés à répondre à leurs attentes. Manque de formation ou désintérêt total de la part de ces derniers qui font que ces attitudes concourent à l’attrition de la clientèle.

L’expérience que nous relatons ici prouve bien à propos que ce cas n’est pas une généralité.

Lundi soir, à la recherche d’un adaptateur pour une fiche américaine, nous nous sommes rendu à Mr. Bricolage de Saint-Pierre dans la zone Canabady.

Arrivé sur les lieux, pressé et faute de savoir dans quel rayon nous rendre, nous nous sommes rapproché d’une vendeuse du rayon luminaire déjà occupée à faire son facing et à contrôler ses marchandises. Bien que prise par son activité, celle-ci n’a pas hésité un seul instant à nous accompagner jusqu’au rayon électricité. Et si elle nous y laissa faute de pouvoir faire mieux, nous fumes alors surpris après que nous nous soyons dirigé vers le conseiller du dit rayon de constater que celui-ci recevait un appel… de sa collègue, qui venait de nous orienter, pour qu’il nous vienne en aide.

fiche mâle américaine

Une attitude très professionnelle qui montre à quel point les salariés de Mr. Bricolage sont engagés dans leur activité.

N’ayant pas trouvé le produit recherché à Mr. Bricolage, nous nous rendîmes chez son concurrent à Saint-Louis pensant trouver le produit tant recherché.

Quelle ne fut pas notre surprise de trouver au rayon électricité un pôle conseil vide alors même que des gens cherchaient à obtenir des renseignements. Pour notre part tournant en rond depuis quelques minutes, nous dûmes alors nous résigner à demander de l’aide au rayon outillage. Bien que l’accueil à ce rayon fut des plus courtois et que ce conseiller chercha de son mieux à nous aider en tentant de joindre son collègue, qu’elle ne fut pas notre surprise d’entendre ce dernier dire qu’il était en pause. Certes les pauses sont nécessaires et obligatoires. Mais devant le stand vide où patientaient des clients la question que d’aucuns étaient en droit de se poser était « Comment se fait-il, qu’à la pause d’un de ses collaborateurs, le concurrent de Mr. Bricolage, n’avait pas prévu, un remplaçant ? ». Ce n’est qu’au bout de 30 minutes que nous vîmes venir à nous le conseiller du rayon qui nous fit par que le matériel que nous avions trouvé dans son rayon n’était pas à même de répondre à nos besoins. Bien lui fut gré de nous conseiller de nous rendre dans la grande surface juste à côté.

Nous nous y pressâmes et nous nous rendîmes alors au rayon « Multimédia » de ladite enseigne qui est actuellement en travaux. En cette surface dédiées, voyant des collaborateurs discuter entre eux nous jugeâmes bon de les interrompre en les saluant. Puis nous les questionnâmes sur la présence du produit que nous recherchions. Les avons-nous alors dérangé ? Toujours est-il que le manageur nous laissa entendre d’aller au rayon « Bagage » ou sûrement se trouvait le produit qui nous faisait défaut.

Nous nous y rendîmes, tournâmes sur les lieux, cherchâmes sans succès. Pressé, nous nous décidâmes de revoir les conseillers et maîtres des lieux. Nous parlâmes alors à l’une des jeunes que nous vîmes auparavant. Nous lui fîmes savoir notre désarroi bien que son collègue puisse nous avoir semble-t-il orienté. Comprenant notre détresse, elle nous accompagna jusqu’au rayon « Bagage » où elle-même se perdit à chercher quelque chose qu’elle ne trouvait pas, bien qu’elle puisse mettre la main sur un semblant de produit dont la teneur ne répondait absolument pas à ce que nous cherchions après qu’elle en vint, elle aussi à se rapprocher de son collègue qui l’en informa et qui nous conseilla d’aller voir chez Carrefour Canabady, leur concurrent.

Nous revînmes donc sur nos pas. Non sans difficulté, nous arrivâmes à Carrefour Canabady après avoir évité le carambolage qui venait juste de se produire entre plusieurs voitures.

Nous entrâmes donc dans le magasin. Voyant une salariée s’affairer à son facing de vêtements pour « bébé », nous l’abordâmes et la dérangeâmes. Après que nous nous soyons excusé du dérangement, nous expliquâmes le but de notre visite.

Voilà que bien qu’occuper, sans hésiter, elle appelle immédiatement son collègue du rayon concerné. Celui-ci apparemment ne peut venir dans l’immédiat mais lui donne assez d’informations pour que celle-ci nous accompagne jusqu’au rayon où pourrait se trouver l’objet de nos recherches.

Arrivée sur les lieux, la voici tentant de nous être utile jusqu’à ce qu’apparaisse son collègue sortant de la réserve avec son tire pal plein de marchandises. Ravie de le voir, elle s’excuse auprès de nous et lui passe le relais.

Malgré sa charge de travail, le salarié de Carrefour nous mène dans un rayon où se trouve du matériel électrique. Il cherche, fouille désespérément. Il regarde de près la photo que nous lui présentons. S’excuse de ne pas trouver immédiatement l’objet de notre désir. Loin de se décourager, il cherche encore, et là, finit par trouver la solution à notre problème. C’est ainsi qu’il nous remet une fiche femelle universelle.

Ainsi donc, Mr. Bricolage et Carrefour ont bien des salariés professionnels et surtout intéressés par leur activité. Rien en soi ne les obligeait à agir de la sorte si ce n’est le code déontologique rattaché à leur fonction de conseiller vendeur ou de manageur / manageuse de rayon. L’implication de ces derniers dans l’accompagnement du client surtout en grande surface qui favorise avant tout le libre-service montre la différence d’avec leurs concurrents qui ont beaucoup à apprendre des métiers liés au commerce.

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