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Saint-Pierre, sa ville, son port, ses flaques de carburant et sa pollution

Saint-Pierre est magnifique. Personne ne saurait dire le contraire. Ville balnéaire et chef-lieu du Sud, elle brasse en son sein des milliers de personnes.

Sa plage de sable blanc donne envie aux autres villes du département. Son front de mer constamment animé fait rougir bien des décideurs politiques locaux.

Ville touristique par excellence, elle donne à voir des monuments historiques incontournables. De tous les marchés forains du département c’est celui de Saint-Pierre qui est le plus beau.

Lorsque vient le weekend, ses soirées, sur le front de mer, sont animées du vendredi au dimanche soir.

Pollution des eaux du port de Saint-Pierre par les hydrocarbures et autres objets

Dans cette ville, on rigole, on danse, on pique-nique, on lit, on se restaure, on se paresse, on s’émerveille, on se balade, on se baigne, on surfe, on pêche, on admire, on photographie, on filme des couchers de soleil à couper le souffle, on se détend, on visite, on discute, on fait mille et une choses qu’aucune ville à La Réunion ne peut permettre de faire en même temps.

Mais, las, le revers de la médaille est là. Cette propension à tout faire génère des incivilités inconscientes de la part des visiteurs. En effet, ici et là, les badauds après s’être restaurés, après avoir profité des largesses de cette ville de lumière, laissent sans aucun tracas, ici et là, les restes de leurs repas et les bouteilles vides quand ce ne sont les traces de leurs ébats.  

Et pour majestueux que soit son port qui invite au voyage au travers de ces magnifiques bateaux alignés le long des pontons, n’en demeure pas moins, à la surface des eaux qui l’habitent, des traces d’arcs-en-ciel qui sont loin de la poésie des tableaux. En effet, en y regardant d’un peu plus près, on devine alors que du carburant flotte sur la surface de celle-ci au grand dam sûrement des espèces aquatiques qui tentent d’y vivre D’ailleurs à cette pollution d’hydrocarbure se joignent les déchets plastiques des consommateurs du coin peu scrupuleux de l’environnement merveilleux qui s’étale sous leurs yeux.

Pourtant la municipalité a mis des poubelles pour pallier cet effet. Mais rien n’y fait. Le cochon semble plus propre que l’espèce humaine dite civilisée. Quant aux hydrocarbures on ne doute pas que la commune de Saint-Pierre veille au grain, mais qu’en définitif il appartient aux skippers de faire attention à ne pas verser, lors du remplissage des soutes à carburant, les hydrocarbures en dehors ces derniers.

La ville de Saint-Pierre est belle, mais on ne peut ignorer qu’elle est aussi polluée.

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