Randonnée

Piton la Croix à L’Étang-Salé, une douce et ravissante randonnée

La ville de L’Étang-Salé est connue pour sa plage de sable noir, son cadre de vie agréable, sa forêt majestueuse, son croc parc, son nouveau zoo et la gentillesse de ses gentilés.

Qui ne voit cette ville qu’en se basant sur son côté de station balnéaire oublie que cette ville offre la possibilité de faire des randonnées, loin, bien loin de la ville de cette commune fort charmante.

En effet, en venant de Saint-Louis et en passant par L’Étang-Salé-les-Hauts, en traversant la ville bien au-delà de la mairie et de l’église, à quelques croisements plus loin, sur la gauche, en prenant le chemin des Canots et en bifurquant par la Route de L’Entre-Deux, on peut découvrir la ville dominicaine sous une autre face.

Pour cela, il faut remonter la très sinueuse Route de L’Entre-Deux, jusqu’à arriver au lieu-dit Piton la Croix.

Arrivé à cet endroit, il faut garer son véhicule sur la droite faute de place et surtout pas sur l’espace zébré réservé au bus.

Ceci fait, on aborde un panneau indiquant le positionnement du voyageur et les consignes à respecter.

A ce niveau il suffit de s’engouffrer dans le chemin de terre qui se présente à soi. La randonnée commence tout simplement par une légère montée.

Ensuite, quelques mètres plus loin, il faut prendre un sentier sur la gauche ou des marches d’escaliers ont été creusées à même la terre. La montée est très à pic et peu surprendre. Mais qu’on se rassure. Il n’y a pas beaucoup à marcher pour atteindre le sommet.  Déjà tout au long de cette courte randonnée, en regardant en direction de la mer, un paysage bleuté par temps clair et clément s’étend jusqu’à l’horizon.  Sur ce sentier, se trouve par ailleurs une canalisation qui alimente la ville de L’Étang-Salé.

Après quelques foulées, un panneau indique le sentier du Piton la Croix. En l’empruntant on débouche sur le sommet du dit piton. A ce niveau, le regard se jette sur le vide où s’étalent la ville de L’Étang-Salé, celle de Saint-Louis et Saint-Pierre bordées par un océan ridé par les brises et les vagues. Au loin, derrière la dense végétation, comme peint selon le sfumato, apparaît le Piton des Neiges.

Après avoir admiré le paysage on peut s’engager dans un sentier juste derrière la croix qui se trouve au sommet.

En foulant celui-ci on peut aller jusqu’au camp Jacquelin. L’endroit n’a rien d’extraordinaire mais montre un campement sûrement pour les ouvriers du sentier. L’édifice est fait de tôle et de bois et répond à l’urgence du moment. La structure rappelle le temps d’avant. Un lit en goyavier et en hauteur est construit à l’intérieur de la cabane. L’endroit est fort rustique.

Pour celui-qui veut aller plus loin, le sentier continue de monter. D’après le panneau vu en contrebas du piton, celui-ci mène aux Makes et aux Avirons. Mais vu la distance, pour s’y risquer il faut s’engager sur le sentier très tôt.

Compte tenu du parcours par temps sec, il vaut mieux ne pas emprunter ce sentier lors des pluies car la terre se veut argileuse et limoneuse ce qui indique qu’on peut facilement, en cas d’humidité, glisser et se blesser.

Tout au long du trajet, le randonneur ou la randonneuse sera en communion avec une végétation dense composée de goyavier, de Lantana camara (Galabert), d’acacia, de fanjan, de longose (Hedychium gardnerianum) et bien d’autres plante. Au niveau de la faune, vous pourrez entendre le merle pays (Bulbul de Bourbon – Hypsipetes borbonicus ), voir le tec-tec (Tarier de la RéunionSaxicola tectes).

Le sentier se parcourt par endroit sur des crêtes qui d’un côté comme de l’autre se jettent dans le vide à ceci près qu’on ne le remarque pas du fait de la végétation en contrefort. C’est peu dire qu’il faut bien rester sur le sentier balisé.

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