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Les évêques aussi cèdent à la tentation

L’Église catholique, apostolique et romaine, celle-là même qui prêche l’amour de son prochain et la miséricorde est minée de la tête au pied.

Il n’y a pas un jour où celle-ci est montrée du doigt pour ses écarts.

La dernière en date, la révélation en marge de conférence des évêques de France –  qui se tient depuis jeudi à Lourdes –  que onze anciens évêques sont mis en cause devant la justice civile ou celle de l’Église pour des faits de violences sexuelles.

Cette annonce a été faite par l’archevêque de Reims et président du CEF, Eric de Moulins-Beaufort.

C’est ainsi que le prélat a révélé qu’ « il y a aujourd’hui six cas d’évêques qui ont été mis en cause devant la justice de notre pays ou devant la justice canonique ». L’un deux, à savoir Pierre Pican est décédé en 2018 et a été condamné pour non-dénonciation.

Parmi les ces évêques figure aussi Jean-Pierre Ricard, ancien évêque de Bordeaux qui a confessé avoir eu une conduite « répréhensible » sur une mineure de 14 ans il y a trente-cinq ans.

Mais aussi Michel Léon Émile Santier, ancien évêque de Luçon de 2001 à 2007 de Créteil de 2007 à 2021 pour « abus spirituels ayant mené à du voyeurisme sur deux hommes majeurs » et qui est visé par une enquête judiciaire. En ce qui concerne celui-ci les faits se seraient produits dans les années 1990 à l’école de la foi à Coutances dans la Manches, sur deux jeunes hommes majeurs. Mais d’autres cas pourraient être révélés.

Une situation décriée par les catholiques qui exigent plus de transparence au sein de l’Église et surtout de ses dirigeants.

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