Un Habitat Écologique Modulaire Innovant au Salon de la Maison
Il est fini le temps où pour construire il suffisait juste d’avoir de l’argent. Aujourd’hui plus que jamais des urgences viennent modifier la donne.
Le changement climatique fait courir un risque de pénurie sur toute la planète. Le climat devient de plus en plus chaud. L’eau commence à se faire rare. Les matières premières s’amenuisent, le prix de l’énergie fossile s’envole et l’énergie fossile lui-même s’épuise.
Juste à cause du réchauffement climatique, en métropole, on constate déjà que des maisons commencent à se fissurer.
Pire le prix de l’électricité atteint des plafonds inimaginables jusqu’à une certaine date obligeant le gouvernement à intervenir pour préserver le bien-être de la population.
Face à l’urgence climatique, le bâtiment doit se réinventer. Les constructions doivent être repensées. Fini les pertes et gaspillages à tout va. L’entrepreneur, le constructeur de demain devra impérativement composer avec son environnement et tirer le meilleur des énergies renouvelables.
Après plus de 33 ans dans le monde de l’entreprenariat, du bâtiment, c’est le constat fait par Jean Advis Dijoux. Celui-là même qui construisit plusieurs lotissements à La Réunion dont sur Le Tampon, la cité dit « La Châtoire » pour ne citer que celle-ci avant qu’il ne quitte le département pour de nouvelles aventures.
De retour sur cette terre qui l’a vu naître il y a 60 ans, l’homme fort d’une expérience redoutable a repensé la maison, l’immeuble de demain dans son atelier d’aluminium sur Le Tampon dans la zone d’activité de Trois Mares.
Dans ce module qu’il qualifie d’Habitat Écologique Modulaire Innovant (HEMI) tout est fait pour que le futur propriétaire n’ait pas à se soucier des pertes d’énergie et donc des charges qui y sont liées et qui risquent encore d’augmenter au fil des années vu la crise actuelle. Pour rappel fait-il savoir “à La Réunion seulement l’électricité a augmenté de 15 %”. La conception de cet HEMI est basée sur une circulation d’air entre les parois qui vient contrer l’excès tant de la chaleur que du froid. L’isolation est assurée par un enchevêtrement de bois où viennent se poser des copeaux. Tout est étanche et traité en amont pour éviter au fil du temps toute attaque de termites et autres insectes nuisibles. Le bois lui-même a été choisi scrupuleusement en fonction de son essence explique l’homme qui ne s’arrête jamais de travailler.
Dans son bleu de travail poussiéreux, l’homme d’une soixantaine d’années, aux bras puissants, au regard vif, à l’esprit agile, à la peau burinée, au caractère bien forgé et bien trempé par des années d’expérience et de travail sur le terrain, à la technicité aguerrie, entouré de son fils Clément et d’amis explique avec émerveillement que « L’électricité est assurée par du photovoltaïque qui permet en outre l’installation de la domotique » et fait valoir que « le tout peut être habillé avec de la fibre de ciment pour ceux qui le souhaiteraient ».
« Rien dans ce module n’a été fait au hasard » renchérit le créateur de l’HEMI. Il rappelle qu’un seul module atteint par ailleurs quelques tonnes. Un tonnage réfléchi, nécessaire pour assurer la stabilité de l’habitat.
Ce concept modulaire déposé auprès de l’Institut National de la Protection Industriel (INPI) épouse en outre toute sorte de terrain et n’exige guère de temps pour être mis en place.
Fabriqué dans l’atelier de cet expert visionnaire, qu’est Jean Advis Dijoux, le module peut être livré et monté en fonction des besoins des clients.
Sa fabrication correspond donc en tout point aux logements d’avenir surtout face au dérèglement climatique qui n’est pas sans incidence sur le monde de l’habitat d’aujourd’hui.
L’Habitat Écologique Modulaire Innovant (HEMI) peut être vu, visité au Salon de la Maison sur le stand de SBI EXT 13 jusqu’au 8 mai 2023 au parc des expositions de la Nordev.
