La fraude sociale c’est fini
Du moins c’est ce que souhaiterait le gouvernement. Dans un entretien accordé au Parisien, Gabriel Attal, ministre délégué aux comptes publics.
Après la lutte contre les fraudes fiscales c’est donc les fraudes sociales qui sont dans le collimateur de l’État.
Évaluées entre 6 et 8 milliards d’euros le ministre à fait savoir que « La Fraude sociale comme la fraude fiscale, est une forme d’impôt caché sur les Français qui travaillent ».
Pour lutter contre celles-ci, le ministre envisagerait de fusionner la carte vitale avec la carte d’identité.
Par ailleurs, l’État veut aussi cibler les retraités qui vivent hors des frontières européennes afin d’identifier ceux qui sont décédés mais qui continuent de toucher les allocations.
Dans ce même état d’esprit, l’Urssaf va voir augmenter ses moyens pour lutter contre les fraudes aux cotisations des employeurs.