La Nouvelle-Calédonie au bord de l’implosion
Emmanuel Macron s’était rendu en Nouvelle-Calédonie pour affirmer l’impérialisme et le colonialisme de la France sur ce bout de territoire du Pacifique.
10 000 personnes, sûrement des Caldoches se sont rendus à son meeting pour se mentir à eux-mêmes et donner à croire que la Nouvelle-Calédonie voulait rester dans la France éludant que le dernier référendum n’a pas de légitimité aux yeux des Kanaks, premier peuple de ce caillou du fait que ceux-ci n’y ont pas participé.
Au sortir de cette visite, malgré ce que voudrait faire croire le chef de l’État et les Caldoches, les indépendantistes ne baissent pas la garde et fustigent une visite qu’ils considèrent comme un fait divers et de non-évènement.
Pire, selon l’Union Calédonienne, le discours d’Emmanuel Macron était teinté « de colonialisme et d’agressivité ». En douterait-on compte tenu du ton employé et du sermon paternaliste visant à culpabiliser les Kanaks qui selon Macron tendraient à ramener la Nouvelle-Calédonie sous l’égide de la Chine alors même que ce peuple ne veut que sa liberté.
Rien de bon en soi, bien que celle-ci veuille maintenir la voie du dialogue et ce d’autant plus que Gilbert Tyuiemon a mis en évidence sur Nouvelle-Calédonie la 1ère que Macron s’était bien gardé de dire que 57 % de la population calédonienne n’étaient pas allés voter le 12 décembre 2021.
