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La fin des arts martiaux classiques face au MMA

Toutes les disciplines martiales dites classiques qui connurent leurs heures de gloires dans les années 70 avec les films de kung-fu et karaté connaissent une mort lente, longue et douloureuse.

Même la boxe n’y échappe pas.

En cause de cette déliquescence, l’avènement du Mixte Martial Art (MMA) ou Arts Martiaux Mixtes qui ont gagné tous les pays du monde.

Finis les katas, les taos, les kimonos, les techniques esthétiques et acrobatiques, place aux combats purs sans fioriture, à l’apprentissage de techniques efficaces, rapides et réutilisables et réalistes. Place aussi à l’arrogance, aux muscles, aux tatouages et à la rage de vaincre, aux cachets astronomiques, à la gloire médiatique absout de toute convenance philosophique.

La pratique des arts martiaux classique a commencé à prendre une claque déjà en 2004 où l’on constate un désintérêt au travers des recherches sur Google au profit du MMA. 19 ans plus tard, avec la Covid, de 2019 à 2020, en France on note que le Taekwondo perd 10 841 licenciés soit une chute de 36.6 % sur l’ensemble des inscrits. Le judo quant à lui chute de 119 931 licenciés soit 29 % en moins de ses effectifs. Le karaté perd 41 179 licenciés soit 23.6 % de ses effectifs. Des chiffres

Si la Covid est un élément moteur, il faut dire aussi que ces disciplines sont passés de la lumière à l’ombre avec le MMA et encore plus depuis que la discipline a été reconnue et affiliée en 2020 à la fédération française de boxe anglaise. Dans un article du Parisien, la FFB laissait entendre qu’avec cette affiliation il n’y aurait pas moins de 50 000 à 70 000 pratiquants de MMA en France.

Une claque magistrale pour les arts martiaux classiques qui ne cessent de voir leur effectif baissé.

La Réunion n’échappe pas à cette mouvance et beaucoup de jeunes recherchent avant tout une discipline martiale libre de toute contrainte.

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