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Sainte-Rita, la sainte qui a souhaité la mort de ses enfants et l’a obtenue

Née en mai 1381 en Italie, Marguerite Lotti, plus connue sous le nom de sœur Rita de Cascia est une femme qui fut, dans un premier temps, obligée d’épouser en 1399, Paolo Mancini, un homme riche et noble d’Italie et ce malgré son vœu d’intégrer le couvent.

De cette union naquirent des jumeaux : Giangiacomo Antonio et Paulo Maria.

Son époux fut assassiné en 1412 et ses enfants souhaitaient venger la mort de leur père.

Marguerite tenta de les en dissuader. Malgré ses suppliques, ceux-ci ne n’entendaient raison. Tant et si bien que la madone demanda dans ses prières que ceux-ci décèdent.

Il semblerait que ses vœux furent exaucés. Six mois après ses deux fils moururent de la peste.

Ce n’est qu’après la mort de ses enfants qu’elle demanda, en 1420, d’intégrer l’ordre des augustines et ce après avoir réconcilié la famille de son défunt mari et celle de son meurtrier. Elle décède en 1457 au sein du monastère.

On lui prête des miracles notamment le fait d’un stigmate au sein de son front suite à ses prières pour vivre dans sa chaire les souffrances du Christ. Les examens médicaux ne contestent pas la présence de cette plaie sur le front mais l’apparentent à une probable ostéomyélite autrement dit une infection osseuse due à un germe qui atteint l’os par voie hématogène.

Elle fut béatifiée en 1628 et canonisée le 24 mai 1900. Son visage, ses mains et pieds sont momifiés mais le reste de son corps est un squelette. Sa dépouille gît dans une chasse de verre et d’argent à Cascia.

Elle est connue pour son intercession, chez les catholiques, pour les causes désespérées.

A La Réunion, une petite chapelle lui est dédiée au pied du pont suspendu de l’Est à Sainte-Rose. Dans cette petite chapelle érigée en 1929, des ex-voto la glorifient et d’aucuns y ont laissé des vêtements de mariage.

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