Saint-Pierre : Bois d’Olive se réveille
Ce jour, certains habitants de Bois d’Olive à Saint-Pierre ont répondu à l’appel du mouvement politique « La Réunion plus verte ».
L’idée dans un premier temps était de rapporter l’action d’entretien faite par les riverains de ce quartier de Saint-Pierre qui selon Emmanuel Doulouma serait laissé à l’abandon comme bien des quartiers de la capitale sudiste.
Pour le leader de ce mouvement politique et en accointance avec la théorie de la « vitre cassée » des criminologues James Q. Wilson et George L. Kelling , le désordre ambiant ne fait que générer encore plus de désordre. D’où l’importance selon lui et les riverains du quartier de Bois d’Olive de tenter de remettre à neuf ce qui aurait été abandonné.
La deuxième problématique soulevée dans ce quartier ce jour est le Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU).
En effet, il apparait que ce projet n’est pas sans mettre en danger des parcelles de certains habitants. En effet, selon Emmanuel Doulouma, qui s’en réfère au Plan Local d’Urbanisme arrêté par le Conseil municipal en juin de l’année dernière, 350 parcelles seraient concernées par une Déclaration d’Utilité Publique pour l’élargissement de certaines voies, le développement d’une Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) avec une mairie annexe et l’aménagement de la Ravine de Trois Mares. Une DUP que aboutirait sur expropriation des propriétaires concernés.
Pour compléter le tout, certains riverains de Bois d’Olive s’offusquent aussi de la mise en place de futurs logements sociaux qui ne seraient livrables qu’à des personnes extérieures au quartier alors même que des familles de la zone seraient tout autant prioritaires afin de maintenir celles-ci dans le quartier que les a vu naître sans pour autant s’opposer à de nouveaux arrivants si tant est que ceux-ci aient fait cette démarche par eux-mêmes.
Des problématiques qui devraient alerter le 1er magistrat de Saint-Pierre.
